Falling in love

Falling in loveRien, absolument rien, ne laissait prévoir une rencontre entre Frank Raftis, un architecte, et Molly Gilmore, dessinatrice publicitaire. Habitant tous deux dans la banlieue de New York, ils n’ont de commun que le trajet qui les mène en train vers la grande ville où ils travaillent. Pourtant, le hasard les réunit dans une librairie de Manhattan où ils s’arrêtent un soir en vue d’acheter des cadeaux de Noël pour leurs conjoints respectifs. Un moment d’inattention suffit pour que chacun d’eux emporte, par inadvertance, le cadeau de l’autre. Ce quiproquo semble, comme on le voit, idéal pour le démarrage d’une histoire d’amour on ne peut plus effacer. Bon, d’accord, l’argument a déjà servi ailleurs et, notamment, dans le célèbre «Brève rencontre» de David Lean dont Grosbard s’inspire plus ou moins. Discrétion, vous avez dit discrétion ? Voilà qui ne manquera pas de déconcerter ceux qui s’attendent à un match au sommet entre ces deux «monstres» du cinéma que sont Meryl Streep et Robert de Niro. Réunis une première fois dans «Voyage au bout de l’enfer» en 1978, ils se retrouvent dans cette comédie effacée, eux qui, d’habitude, se complaisent dans les drames bon teint. Le résultat se laisse apprécier, pour peu qu’on ferme les yeux sur les menues longueurs qui parsèment le film

Le flic de Beverly hillsLe flic de Beverly hills

Axel Foley (Eddie Murphy) est flic à Detroit. Il est jeune et un peu terrible. Doué et complètement rebelle à toute discipline. Un jour, il reçoit la visite d’un de ses amis d’enfance. Ce dernier n’a pas exactement suivi le même chemin que son ami Axel. Il est même un peu truand sur les bords. Le soir de son arrivée, il est froidement abattu par deux tueurs professionnels. Axel veut venger la mort de son ami. Le début de son enquête privée le mène à Beverly Hills où les flics ont autant de points communs avec Axel que le lion avec la souris. Et c’est rien encore de le dire. C’est le film qui cartonne actuellement le plus aux États-Unis, la cinquième recette après les méga-succès comme «E.T.», «Indiana Jones» ou«SOS fantômes». Le parallèle s’arrête là. Dans «Le flic de Beverly Hills», les seuls effets spéciaux sont ceux de ce phénomène nommé Eddy Murphy, la trouvaille de cette décennie, un acteur né avec le don de faire rire. L’histoire du film, comme on peut en juger, est tout ce qu’il y a de plus classique et conventionnel. Tout dans le scénario est écrit pour laisser, le plus possible, Eddie Murphy «s’exprimer». Et il le fait avec une truculence inimitable. Mais ce n’est pas tout, il y a ici et là, dans «Le flic de Beverly Hills», quelques actions réglées comme un ballet et à couper le souffle. On sort de ce film, léger. Et heureux d’avoir passé 1 h 45 de petits bonheurs. Et puis il y a la bande son, aussi chaude et enlevée que toutes les actions du film.

Leave a Reply

free blog themes