Hellraiser 2 + Roadhouse

Hellraiser 2Après l’horrible aventure de « Hellraiser 1 », la jeune Kirsty Cotton (Ashley Lawrence), traumatisée par la fin abominable de son père entraîné dans la e dimension de l’horreur et de la souffrance. a été internée dans un hôpital psychiatrique dirigé par le Dr Channard. Celui-ci utilise le sang d’un de ses malades et le matelas où elle est morte pour ressusciter Julia. Un pacte est conclu le docteur fournira à la monstrueuse Julia des victimes pour reprendre apparence humaine, et celle-ci l’initiera aux arcanes de mondes infernaux. Mais Kirsty a compris ce qui se trame : pour délivrer son père d’un enfer éternel, elle retourne dans l’au-delà où, avec l’aide des terrifiants Cénobites, Julia a livré Channard au Démon Léviathan. Le romancier Clive Barker, créateur de « Hellraiser », a laissé la place à son collaborateur Tony Randel. Un N° 2 sans surprise, mais avec un prolongement inventif du premier volet, dans un déchaînement d’effets spéciaux qui laissent pantois.

Roadhouse

RoadhouseJoel Silver, le producteur de « Road house », fait dans la violence musclée et mythique : « Predator », « Commando », « L’arme fatale », « Piège de cristal »… « Roadhouse » semble un produit calibré « Joel Silver », un western moderne. Tous les ingrédients au ‘rendez-vous : le mythe, le muscle, la violence, le rock, le sexe, la justice sauvage. Le héros est payé pour rétablir l’ordre dans les night-clubs. Diplômé de philosophie et pratiquant les arts martiaux comme la maîtrise suprême de soi-même, il sait rester d’un calme olympien en toutes circonstances. Mais lorsqu’il frappe, il fait mouche à tout coup. Ce fauve au corps d’athlète et au regard de félin, c’est Patrick Swayze qui met ses doris de danseur (montrés dans « Dirty dancing ») au service de ses combats martiaux. Très vite Swayze rétablit l’ordre. Mais sa « purge » provoque la colère du seigneur-mafioso (Pauvre Ben Gazarra…) qui règne en maître sur la région. Un duel implacable s’organise. Retrouvant les grands mythes du film d’action et du western hollywoodiens, Herrington fait de « Road house » un kaléidoscope de musique (le très étonnant Jeff Healey Band et son chanteur aveugle jouant de la guitare à plat), de couleurs, d’émotions fortes et de rythme. Dans ce rôle d’ultime « guerrier-samouraï » du XXe siècle, Swayze possède un indéniable charisme personnel. Intensité du regard et harmonie corporelle… L’usine à rêves hollywoodienne fonctionne à rendement maximum ! On en oublierait presque le côté auto justice de l’intrigue et surhomme « fasco » du héros.

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