Les nuits de Harlem
Visuellement, c’est superbe ! La reconstitution, la couleur de l’image, les décors, l’atmosphère, les costumes…
Ça en jette vraiment ! Murphy a bénéficié de considérables moyens financiers nécessaires pour reconstituer le Harlem de 1920. On peut seulement regretter qu’un tel travail de reconstitution ne repose pas sur un scénario plus subtil. Eddie Murphy est incontestablement le comique le plus doué de sa génération. Pour « Les nuits de Harlem », il a pris son crayon de scénariste, sa caméra de réalisateur et sa bonne bouille de Noir propre sur lui mais insolent à souhait, et s’est concocté son petit « Cotton Club » mâtiné de « L’arnaque ». Eddie le finaud et son papa adoptif ouvrent, dans le Harlem des années 20/30, le night-club le plus élégant et le plus sophistiqué des environs. Mais le lieu fait la convoitise d’un dangereux rival. Le brave Eddie décide de ne pas céder aux menaces et aux attentats. Entouré de Redd Foxx, I ‘ancêtre «des humoristes noirs américains, et de la star noire Richard, Eddie Murphy se met lui-même en bouche… pas moins de deux cent soixante-deux grossièretés. Soit une insulte ordurière toutes les 30 secondes ! Restent quelques scènes d’action rondement menées et les performances de Murphy et Pryor, tels qu’en eux-mêmes : délirants et cabotins. Leurs fans ne seront pas déçus et le divertissement est fort agréable.
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