Mel Gibson, la star qui s’ignore

Mel GibsonUn regard bleu-acier, les cheveux en bataille, l’esquisse d’un sourire sur son visage bruni par le soleil australien, Mel Gibson a «une gueule». De son aveu même, c’est l’attrait du gain qui l’a poussé devant les caméras voici dix ans. Sous la direction de George Miller, Mel devient Max, et démarre alors sa carrière à cent à l’heure. La série des «Mad Max» (Warner) comportera trois épisodes. Mel Gibson incarne en 81 un jeune soldat dans «Gallipoli» de Peter VVeir (CIC Vidéo) et récidive avec le même réalisateur en 1983 dans «L’année de tous les dangers» (MGM/Film Office). Cette fois, il campe un journaliste australien, correspondant de guerre à Djakarta. Pour Roger Donaldson, il est en 1984 Christian Fletcher, héros mutin du remake du « Bounty» (CIC Vidéo) et reprend le rôle qu’avait tenu en 1962 un certain Marion Brando. Gibson enchaîne avec « La rivière» (CIC Vidéo). Break d’une année, retour explosif et triomphe international sous les traits d’un flic aux méthodes expéditives dans «L’arme fatale» de Richard Donner (Warner). Ce polar décapant comportera une suite méritoire en 89. Entre temps, il se dispute avec Kurt Russel les faveurs de Michelle Pfeiffer dans «Tequila Sunrise» (Warner).

Le 12 septembre sort en salles «Comme un oiseau sur la branche» (John Badham) et en novembre «Air amrica » deux films où Mel confirme que derrière sa gueule de jeune premier, ses allures de rockeur et trop de rôles glamoureux, il a bel et bien la fibre d’un héros. Avant qu’on ne le découvre affublé en prince du Danemark dans « Hamlet» qu’il prépare avec Franco Zeffirelli…

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