Richard Gere, la star sans fard

Richard GereSon nom à la «une» et sa photo s’étallant dans tous les journaux deviennent son lot quotidien avec les succès de «A la recherche de Monsieur Goodbar» (CIC Vidéo) en 1977. Séducteur au charme raffiné, il enchaîne film sur film et multiplie les interprétations, change de style et enrichit un répertoire à priori déjà complet. En 78, il est le héros des «Chaînes de sang» (Warner), devient soldat sous la direction de John Schlesinger dans «Yanks» (Warner), partage le lit et le porte-monnaie des femmes d’aristocrates dans «American Gigolo» (CIC Vidéo) et obtient les faveurs de Valérie Kaprisky dans «A bout de souffle…made in USA». Cet «Officier et gentleman» (CIC Vidéo), «Consul honoraire» (Delta) au «Cotton club» (Fil à Film) joue de tous ses atouts : un physique dont seules quelques rides trahissent la quarantaine, mais surtout une faculté d’adaptation innée à chaque registre dans lequel on lui demande d’évoluer. On ne peut que s’incliner devant son interprétation dans «Le roi David» (CIC Vidéo). Même les plus grands lui tirent alors leur chapeau. Pourtant, alors que sa carrière aurait du s’envoler et son nom atteindre le firmament, Richard Gere semble être resté enfermé dans le créneau des acteurs BCBG. Nul doute qu’avec «Po-wer», «Sans pitié» (tous deux chez CBS-Fox), «Affaires privées» et «Pretty Woman» (que l’on attend à Deauville), cet adepte du dalaï-lama a certainement découvert des domaines dont il ignorait encore l’existence. Et qu’il y a mis le meilleur de lui-même…

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