Eddie Murphy, la star-system

Eddie Murphy
La «Murphy’s law» (loi de Murphy) existe bel et bien! Depuis ses débuts d’es-croc-comico-macho en 82 aux cotés de Nick Nolte dans «48 heures» (CIC Vidéo), le bel Eddie et sa black-power n’ont exercé leur talent que sur un seul et même tableau : la comédie. Force est de constater que notre flic préféré (qu’il soit de Beverly Hills où qu’il n’ait que 48 heures de plus ou de moins pour s’en sortir) a toujours su nous amuser avec la même recette. Aux dires de certains, son meilleur film serait «Un fauteuil pour deux» (CIC Vidéo) où, aux cotés d’un Dan Akroyd excédé-camé-survolté, il convoite la place de directeur d’une importante société financière, la Duke and Duke. Vient en 84 le premier «Flic de Beverly Hills» (CIC Vidéo) que réalise Martin Brest. Les films qui suivront n’auront de cesse de le confirmer dans sa place de premier comique américain. Eddie Murphy est l’un des acteurs les mieux payés d’Hollywood et le premier noir à s’être sorti des seconds rôles dans lesquels se cantonnent ses frères de peau. Les succès de « Golden child» et d’« Un prince à New York» (tous deux chez CIC Vidéo) sont immédiats. Deux anicroches assombrissent ce tableau : «Les nuits de Harlem» (CIC Vidéo) que Murphy réalise fait un bide retentissant et «Raw», son one-man show (CIC Vidéo), fait grincer parfois à juste titre des dents, l’Amérique pudibonde. «48 heures de plus», sorti récemment en France, renoue avec les grandes comédies de ses débuts. Eddie Murphy n’aurait-il qu’un tour dans son gros sac… à rire?

Arnold Schwarzenegger, la self-made star

Arnold SchwarzeneggerAux côtés d’un certain Stallone, il est «l’autre» musclé du ciné US. Schwarzy construit sa carrière comme son corps. En 1977, après quelques titres de «M. Olympia» et «M. Univers», une fortune amassée via des tractations immobilières, et quelques petits rôles sous le nom d’Arnold Strong (l), cet ex-Autrichien fait ses vrais débuts cinématographiques dans «Arnold le magnifique» (VIF) et de-. vient héros d’une succession d’épopées fantastiques («Conan le barbare», «Conan le destructeur» – Warner et «Kalidor» – Delta Rival incontesté de Rocky-Rambo, il parvient pourtant à ajouter à son personnage sur vitaminé un trait d’esprit et une infime dose d’humour que ne possède pas Stallone et qui suffisent à faire la différence. «Terminator». (GCR) de James Cameron, «Commando» (CBS-Fox) de Mark L. Lester, «Le contrat» (CBS-Fox) de JohnIrvin et «Predator» (CBS-Fox, K7 + CDV) prouvent qu’Arnold a tiré la bonne carte. Son personnage de musclé-cervelé fait florès et Schwarzy roule sur l’or. Depuis trois ans, il est parvenu à nuancer ses interprétations dans des films tels que «Running man» (CBS-Fox, K7 + CDV), «Double détente» (Delta) et «Twins» (CIC Vidéo). Une bonne douzaine de long-métrages l’ont propulsé dans les hautes sphères cinématographiques. Arnold a utilisé ses muscles quand il le fallait et sa tête quand les muscles ne suffisaient plus. Avec la sortie de «Total recall», Schwarzenegger est désormais un acteur complet.

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