Sylvester Stallone, la star mâle aimée

Sylvester StalloneSylvester «Rocky» Stallone ne semble jamais avoir joui à l’écran que de son physique bodybuildé à bloc. Et ce n’est pas une gageure que d’affirmer que son talent est à ranger entre une paire de gants de boxe et une Kalachnikov. De ses débuts cinématographiques classés X à «Rocky 5» qui sort ce mois-ci aux States, la carrière de Stallone est jalonnée d’un nombre inimaginable de cadavres et autres victimes par KO. Pour autant, celui qui devait devenir «Rocky» (Warner) en 1976 a toujours, depuis cette date, évité le knock-out. Son premier film rafle trois Oscars à Hollywood : c’est le début d’une longue suite de rôles fabriqués sur mesure. L’accueil de «Fist» (Warner) en 77, « La taverne de l’enfer» (CIC Vidéo) en 78, «Rocky 2» en 79, « Les faucons de la nuit» l’année suivante et «Rocky 3» (Warner) en 82 suffisent à démontrer que ce n’est pas l’acteur-mais l’athlète que le public adule. Plutôt que d’essayer de prouver que derrière ses muscles se cache la cervelle, Stallone entame, toujours en 82, la série des « Rambo» (Hollywood Vidéo «Rambo 2 et 3» sont disponibles chez Delta). Suivront d’autres films musclés : «Cobra » (Warner), «Over the top» (UGC) et le plus récent «Haute sécurité» que vient de sortir GCR. Stallone avait-il dit son dernier mot? Dans «Tango et cash» d’Andrei Konchalovsky, c’est en yuppie branché qu’il fait véritablement ses grands débuts d’acteur. «Rocky 5» arrive-t-il à point nommé?
Le public décidera…

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