Les griffes de la nuit

Une adolescente américaine que tout prédestine à la tranquillité et au bonheur est un soir la victime d’un horrible cauchemar. Lorsqu’elle le raconte à ses amis, ses derniers avouent aussi avoir eu les mêmes visions d’horreur. Le soir même, sa meilleure amie est sauvagement assassinée. La police suspecte et recherche son fiancé. Mais c’est bientôt son tour, à lui aussi. L’enfer commence. Le maître es-sang, WesCraven, a frappé. L’auteur de «La colline a des yeux» et de «La dernière maison à gauche» n’est pas un homme à faire dans la demi-mesure.Les griffes de la nuit «Les griffes de la nuit» ne fait pas exception à la règle, qui vous fait décoller une bonne dizaine de fois de votre fauteuil et monter le sang à la tête. Sur un scénario qu’il a lui-même écrit et dans lequel il s’amuse génialement à balader acteurs et spectateurs entre la mince paroi qui sépare les rêves de la réalité, WesCraven excelle et fait mouche à chaque rebondissement de l’action. On ne marche pas, on galope à perdre haleine. Et ce ne sont pas les jurys pétrifiés d’Avoriaz, qui ont décerné à ce film le prix d’interprétation féminine à Heather Langenkamp et le prix de la critique, qui vous diront le contraire. Attention, ne fermez pas les yeux, ne dormez pas !

Electric dreams

D’un naturel désordonné, Miles, un jeune architecte de San Francisco, décide de s’offrir un microordinateur. Histoire de se simplifier la vie et d’avoir (enfin) la garantie de se réveiller à l’heure chaque matin. Tout va pour le mieux dans le plus informatisé des mondes possibles jusqu’à l’irruption de Madeline, une superbe violoncelliste qui emménage dans l’immeuble de Miles. Bien sûr, celui-ci tombe immédiatement amoureux d’elle, mais il n’est pas le seul : l’ordinateur s’en mêle et décide également de déclarer sa flamme à l’intéressée. Pour un premier film, on peut dire que Steve Barron, un des rois du clip, a plutôt réussi son coup. D’abord, il a su basculer la trame de son conte fantastique vers la comédie et non l’horreur.Electric dreams «Electric dreams» bénéficie donc, outre ses inévitables effets graphiques, d’un humour poético-nunuche qui soutient efficacement l’ensemble. Lauréat du prix du public au dernier Festival d’Avoriaz, ce film dispose, par ailleurs, d’une solide bande originale signée Heaven 17, Culture Club et autres Giorgio Moroder. Autant de ponctuations musicales qui s’intègrent parfaitement au déroulement de l’histoire. Hormis la séquence de l’ordinateur qui rêve, Barron a su, de surcroît, éviter de filmer son joli conte comme un long clip. Voilà autant de raisons de ne pas bouder ce film des .plus divertissants.

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