Les polars et la dope

Fort logiquement, le cinéma policier utilise très souvent le trafic de drogue dans ses intrigues. Il apparaît comme toile de fond et a presque toujours valeur anecdotique. Dresser une liste exhaustive de tous les polars où il est question de dope relève du travail de Bénédictin. De «Un Condé», d’Yves Boisset, dans lequel un inspecteur de police venge son meilleur ami, à «La balance», de Bob Swaim avec Nathalie Baye, où un dealer est poursuivi par des flics de J’ami-gang, en passant par «L’union sacrée » où l’argent de la drogue et des armes alimentent les intégristes musulmans, notre cinoche national n’est jamais à court d’imagination pour introduire I drogue dans ses scénari.

Les Américains cernent le problème avec plus d’acuité (cf les différentes enquêtes de l’inspecteur Harry et les films qui ont le Vietnam pour décor ou pour prétexte) et vont même jusqu’à impliquer leur propre police dans le trafic de la drogue dans « Blue jean cop», de James Glikenhaus. Même si l’exploitation superficielle de la came au cinéma sert aux massacres les plus sanglants, son existence même dans des films de série B montre bien son importance. Après tout, le polar n’est-il pas souvent l’exact reflet de notre vie ?

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